|
|
Chacun
connaît la chromatographie. Méthode de choix pour la
séparation et l'identification des constituants ou solutés
inconnus d'un mélange, son principe est assez bien établi.
Le mélange gazeux et ou liquide est injecté dans une
colonne qui contient un support dont le rôle est d'assurer
la séparation des constituants en les retenant plus ou moins
sévèrement lorsqu'on oblige le mélange à
passer sur ce support. En chromatographie en phase gazeuse, on utilise
des gaz vecteurs (gaz inertes comme l'azote et l'hélium)
pour faire transiter le mélange dans la colonne. En résidant
plus ou moins longuement sur le support, les solutés sortiront
plus ou moins rapidement de la colonne où ils seront détectés.
|
|
|
Les raisons de rétention sont diverses : interactions physiques,
donc réversibles et facteurs stériques principalement.
Ainsi, un support comportant des pores de dimensions données
retiendra plus fortement les solutés dont la dimension
est compatible à celle des pores et laissera passer les
autres. On parlera alors de chromatographie d'exclusion de taille,
méthode très utilisée pour la caractérisation
des polymères ou macromolécules. D'autres supports
auront plus ou moins d'affinité pour un soluté donné.
|
Cette
affinité est à relier à leur capacité
d'interaction par l'intermédiaire de diverses forces :
|
|
|
les
forces dispersives dites de London (provenant du fait que dans toute molécule
fut-elle apolaire et symétrique, comme le méthane,
il apparaît des moments dipolaires instantanés
qui interagiront avec d'autres dipôles créés
de la même façon). Ce type d'interaction se produit
toujours et de ce fait est appelée non spécifique
ou dispersive. (voir
publi. forces dispersives)
|
|
les
interactions dipolaires bien connues, interactions de
type acide-base au sens de Lewis etc., qui elles vont dépendre
de la nature polaire du support et du soluté injecté.
Dans ce cas, on parlera d'interactions spécifiques. (voir publi. interactions
spécifiques) |
|
|